Saar-Lor-Al-Lux
Ce groupement de territoire est basé sur une ancienne coopération entre les différents états membres de l’europe au début du XXIe siècle. Il regroupe la Sarre, la Lorraine, l’Alsace et le Luxembourg. Suite au demi-siècle de montée des eaux la région a gagné une petite indépendance économique et une réelle valeur politique.
Un demi-siècle de montée des eaux, d’inondation, de crues et décrues a chassé de nombreuses personnes de leur territoire et a créée une réelle aversion pour la mer. Les réfugiés des côtes belges, flamandes, danoises majoritairement ont du se réfugier quelque part. La Saar-LorAlux est l’une de ces régions dénaturées par une immigration très forte. On y trouve aussi une forte communauté anglophone et polonaise. C’est une croisée des chemins au nord de l’Europe.
Toutes ces personnes se sont installées tout d’abord en dehors des villes, dans des campements de réfugiés. Ils existent toujours, habités par les plus pauvres. La première génération d’immigrés à donné naissance à une seconde, déracinée de son pays d’origine et qui a toujours vécu dans ces camps géants. Des villes comme Sarrebruck, Metz, Nancy, Strasbourg ou Luxembourg ont été radicalement modifiées. Des villes plus lointaines comme Stuttgart ou Francfort en ont aussi ressenti les effets
A la suite de la montée des eaux un barrage a été édifié sur le Rhin, coupant une axe majeur de la circulation commerciale de la région. Les manufactures se sont installés vers une herbe plus verte, en l’occurrence le Danube en Autriche et en République Tchèque. Ces pays ont acquis une réelle puissance économique au détriment d’autres, en conservant une culture majoritaire qui leur est propre. Il est indéniable que des immigrants se soient installés dans ces pays, on ne compte plus les riches puissances allemandes, polonaises, françaises, hongroises à s’y être installé. La logique économique en est complètement modifiée : les grands axes de circulation maritime sont le Danube, avec à son embouchure Belgrade. Les confluents se jettent ensuite dans la mer méditerranée, l’ex-Roumanie, le deuxième port européen est Milan et le troisième celui des environs de Liège.
La Saar-LorAl-Lux est une région montagneuse aux grandes disparités. Riches et pauvres s’y cotoient dans une cité cosmopolite qui en fait sa principale réputation. On y parle différentes langue qui s’imprègnent l’une l’autre au bout de trente ans de coexistence, bien que le français et l’allemand y aient une place prépondérante dans l’éducation, l’administration et utilisations courantes. Depuis quelques années les contestations se font entendre pour les populations flamandes et hollandaises en particulier, les plus représentées sur ce territoire particulier.
Chaque ville s’organise presque de la même manière, à savoir les plus riches au sein de la cité et plus on s’en éloigne plus les pauvres prolifèrent, jusqu’à arriver aux bidonsvilles et camps qui relient en fait les villes entre elles. Il s’agit d’une zone urbaine très intense avec un taux de criminalité les plus importants de la planète (certains font le rapprochement avec l’ancienne Kowloon à Hong Kong).
La capitale de cette région semi-autonome est Luxembourg, dont la politique de frontière a plusieurs fois mis en péril les accords de schengen. En effet les postes frontière ont été restaurés et, surtout, réarmés. Avant l’essor de ces cités de nombreux pillards proliféraient dans les environs puis les gangs sont arrivés, créant des tensions.
Le no man’s land est nommé ironiquement « La petite Europe ». Les forces policières ont du mal à se faire entendre et encore plus à déloger les résidents - où iront-ils ? L’Europe a perdu une grande partie de sa superficie et les pays se renvoient sans cesse les immigrants. Sans compter qu’une deuxième génération d’immigrés arrive à l’âge de raison.
On y trouve de fait une grande variété de communautés ; qu’elles soient religieuses, économiques, culturelles... Chaque district pauvre se délimite par une appartenance à un pays / une ethnie. Les districts moyens et riches sont eux, plus flous. Chacun reste chez soit et les affaires de l’un ne regardent pas l’autre. Toujours est-il que pour faire la fête, les uns se retrouveront chez les hollandais et les autres à la recherche d’objets illicites chez les anglais (ils ont émigré partout à travers le monde) qui connaîtront peut-être un italien ou un serbe prêt à faire passer de la marchandise en contrebande...